Le 17 novembre dernier, Peter Peter
et Monogrenade se partageaient la scène de la Salle Jean-Despréz.
C’est Peter Peter qui a eu la lourde tâche d’ouvrir le spectacle. Pour je-ne-sais quelle raison, les spectateurs semblaient plutôt endormis en début de soirée. Heureusement, au bout de 3 chansons, le public s’est finalement réveillé pour apprécier les morceaux aux sonorités électro-pop des années 80.
Formé de six musiciens, Peter Peter a interprété ses compositions avec beaucoup d’énergie, se permettant même de crier dans le micro lors de la pièce Laurie. On a parfois eu de la difficulté à bien comprendre les paroles du chanteur, mais ce petit détail était rapidement oublié grâce au côté instrumental qui était ma foi impeccable.
Pendant plus d’une heure, Peter
Peter a enchaîné ses pièces, en interagissant rarement avec le public, ce qui a
créé un certain malaise.
Somme toute, le groupe a livré une
excellente performance. Une chose est sûre, nous n’avons pas fini d’entendre
parler de ce Peter Peter.
Une fois le public bien réchauffé, Monogrenade
a pris la relève. Le groupe formé à la base de Jean-Michel Pigeon, François
Lessard, Mathieu Collette et Marianne Houle, il était aussi accompagné de deux violonistes.
Il y avait donc un total de 6 artistes sur scène.
La troupe a commencé en force avec
plusieurs pièces de leurs albums Tantale et La saveur des fruits.
Trois voix, un violoncelle, une basse, un piano, une guitare, deux violons, une
batterie et un rythme électronique préenregistré, ça en fait beaucoup !
Pourtant, jamais la somme de ces instruments a semblé cacophonique. Le tout
donnait plutôt un effet de jam psychédélique impressionnant.
Quelques chansons plus tard,
Monogrenade a eu un léger problème technique, et a dû interpréter les pièces
restantes à l’acoustique, nous permettant de découvrir le groupe sous un autre
angle, comme dans la chanson Immobile.
Monogrenade a bien composé avec l’incident,
terminant joyeusement la soirée avec un avant-goût d’une nouvelle composition
qui a su égayer le public.
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